vendredi 16 décembre 2022

"Politischen Leiter Mantel W" (1936-1945) Photos Collection Privée

 "Politischen Leiter Mantel W" (1936-1945) :

Le "Mantel" est réalisé en laine brune, avec col beige. Il se ferme via une série de douze boutons dorés avec emblème du NSDAP.

Parfois on trouve au niveau du col un liserer de couleur indiquant le statut de la personne au sein des "Politischen leiter". On peut donc ainsi retrouver le liserer bleu ciel pour un membre des "Ortsgruppenleitung", blanc pour un "Kreisleitung", rouge pour un "Gauleitung" et jaune pour les membres du "Reichsleitung". La réglementation autorise le port de patte de col et le brassard de fonction.

Bien souvent l'absence de patte de col / liserer et le port d'un simple "NSDAP Armbinde" se retrouve au niveau des deux branches "Ortsgruppenleitung" et "Kreisleitung" comme l'attestent les photos d'époque.



Le bas du manteau se ferme via une petite attache, détail que l'on rencontre sur d'autres manteaux paramilitaires (HJ, SA, NSKK, etc...).


Les boutons des effets des "Politischen Leiter" portent toujours l'aigle du NSDAP 1er type (modèle 1929) avec croix gammée droite dite "Munichoise".

Au dos on retrouve le sigle et code du RZM "M5/65"Il correspond au fabricant "Gebrüder Wegerhoff, Lüdenscheid", la lettre "M" signifiant "Metal", le chiffre "5" aux accessoires d'uniforme et le nombre "65" au fabricant.

Cousue d'origine sur le bras gauche, se trouve la "NSDAP Armbinde"Ce brassard réalisé en "Wolle" (laine) est également appelé par les collectionneurs brassard lourd ou d'hiver. Il se retrouve essentiellement sur les "Mantel", "Dienstrock" et autres "Feldbluse" des formations paramilitaires comme la SA, NSKK, DAF, etc... Contrairement au modèle réalisé en "Baumwolle" (coton) qui eux sont réservés à une utilisation pour la "Diensthemd". En l'absence de liserer or et de feuilles de chêne, ce brassard indique la classe la plus basse chez les directeurs politiques du NSDAP, à savoir un "Anwärter" (aspirant).



L'intérieur du manteau est en satiné brun, comme les "Dienstrock" et autres "Stiefelhose" qui équipent cet organisme.


A l'intérieur du manteau, au niveau de la poche interne se trouve l'étiquette RZM. Cette dernière est de couleur brune avec écriture blanche (type 1936-1945), elle porte la mention "PL.-Mantel W" signifiant que ce manteau est en laine et spécifique à la branche des "Politischen Leiter".

vendredi 2 décembre 2022

"Diensthemd für Politische Leiter" (1936-1945) Photos Collection Privée

 "Diensthemd für Politische Leiter" (1936-1945) :

La "Diensthemd für Politische Leiter" est réalisée en coton brun et est en tout point semblable au modèle réglementaire de la SA. Au départ, il s'agit de l'uniforme de base des "Politischen Leiter", par la suite ce blouson ne sera utilisé qu'en été.

Le règlement autorise le port des insignes et liserers spécifiques à cette branche en plus de la "NSDAP Armbinde". En théorie, les décorations sont proscrites sur cette uniforme à quelques exceptions près comme le "NSDAP Parteiabzeichen" ou le "Goldenes Ehrenzeichen der NSDAP".

On retrouve encore ce type de blouson porté dans les régions fraîchement annexées comme le Luxembourg, l'Alsace et la Moselle. Alors qu'en Allemagne, on observe majoritairement le port de la "Dienstrock" à quatre poches

Le col et le bas de la veste se ferment par un bouton en bakélite brun portant parfois un code du RZM.


Les autres boutons en aluminium peints doré, portent l'aigle du NSDAP 1er type avec croix gammée dite de "Munich".
Pour les "Diensthemd" produites avant 1936, les boutons sont identiques mais de couleur argent.


Au dos, se trouve le code du RZM "M5/63" pour "Hans Schulz & Co., Oppach".
La lettre "M" signifiant "Métal", le chiffre "5" les accessoires d'uniforme et le nombre "63" au fabricant cité précédemment.

Comme les "SA-Diensthemd", les blousons réglementaires pour PL, portent des passants en tissu, pour maintenir le ceinturon. Sur les modèles précoces d'avant 1936, on retrouve des crochets à la place des bandes en tissu.

L'intérieur de la veste est ici en coton brun. Sur la plupart des modèles précoces des renforts en coton blanc étaient présents.

Détail du système de maintient des boutons, similaire aux vareuses "Drillich" de l'armée ou d'autres formations paramilitaires (HJ, OT, etc...).


Le blouson possède l'étiquette RZM du second type brune avec écriture blanche type 1936-1945.
Celle-ci porte la mention "Diensthemd für Politische Leiter" et le code du fabricant "B18/609".
Sur les modèles fabriqués avant 1936, on retrouve sur l'étiquette RZM l'aigle du NSDAP 1er type ainsi que la mention "PO Diensthemd".


Deux éléments réglementaires complétant la "Diensthemd für Politische Leiter".
A savoir :

-La "Kragenbinde" protégeant le col du blouson, s'accrochant via les boutons du col.




-Le ceinturon en tissu qui peut remplacer le modèle en cuir pour la "Diensthemd" ou le "Stiefelhose".


Pour finir ce post, voici un croquis provenant du net, illustrant la "Diensthemd" pour les unités paramilitaires comme la SA, NSKK, NSFK ou les Politischen Leiter. A noter ici qu'il s'agit du modèle avec crochet et non des passants en tissu.

vendredi 18 novembre 2022

"Ordensburgen Vogelsang Dienstmütze" (1934-1939) Photos Collection Privée

"Ordensburgen Vogelsang Dienstmütze" (1934-1939) :

Historique des "Ordensburgen" :

 Les "Ordensburgen"  (Châteaux de l’Ordre), sont des centres d’endoctrinement idéologique et d’entraînement militaire réservés à une élite de jeunes membres du NSDAP et de la SS, sélectionnés pour former les nouveaux cadres du NSDAP (Politischen Leiter) dans les hautes sphères comme les "Gauleiters" et autres "Reichsleiter". Les centres dépendaient en partie de l’administration de la Hitlerjugend, du NSDAP pour certains ou de la SS pour d'autres. 

Les "Junkers" devaient être âgés entre 25 et 30 ans, appartenir à l'une ou l'autre des formations paramilitaires comme la HJ, la SA ou la SS, être membre du NSDAP, être physiquement en bonne santé, être de pure-sang sans défaut héréditaire, n'avoir aucun "penchant" pour l'alcool et le tabac et avoir suivi le curriculum des écoles du NSDAP comme les "Adolf Hitler Schulen" ou des "NAPOLA / NPEA" avant l'entrée dans les "Ordensburgen".

Les centres étaient au nombre de quatre :

- Vogelsang en Rhénanie du nord.

- Sonthofen en Bavière.

- Crössinsee en  Pologne.

- Marienburg en Prusse orientale.

Les Ordensburgen possédaient leurs propres dortoirs, réfectoires, salles de conférence, salles de lecture, leurs cimetières privés, leur Hall des héros, etc.... Les élèves environ 1000 par centre, étaient encadrés par un personnel d’instructeurs et d’idéologues et servis par des équipes de valets et de cuisiniers. Logiquement, il était prévu que la formation dure sur 4 années à raison d'une année dans chaque "Ordensburgen" mais cette mesure ne fut pas mise en œuvre à cause de la guerre. Chaque "Ordensburgen" avait son propre cursus scolaire différent des autres. Par exemple, celle de Vogelsang était accès sur le sport, Sonthofen l'histoire de l'empire allemand et Marienburg / Crössinsee l'idéologie et culture raciale, antisémite, etc. Avec le déclenchement de la guerre en septembre 1939, les "Junkers" sont appelés sous les drapeaux, les différents bâtiments deviennent alors des écoles pour les jeunesses hitlériennes.

Le calot est en coton de couleur brune rappelant les effets du NSDAP. On retrouve également ce modèle dans les "Gau Schule" du NSDAP.
Par sa forme et sa composition, ce calot rappelle les "SA-Lagermütze" (coiffe de camp / de travail de la SA). Il est fort probable que ce modèle pour "Ordensburgen" est la même utilité que les modèles SA, à savoir une utilisation lors des sessions d'entrainements ou de corvées.

Ce type de calot est également utilisé par les membres des "Politischen Leiter" du NSDAP. Seul un tampon interne permettre de différencier celui d'un PL, d'un membre d'une "Ordensburgen".
Les étudiants utilisaient la même base d'uniforme que les directeurs politiques du NSDAP, seule la couleur du liserer et les grades étant différents.



Contrairement au calot de la "Sturmabteilung", celui des "Ordensburgen" porte sur le devant un bouton métallique argenté avec aigle mod.1929 du NSDAP avec croix droite dite de Munich, que l'on retrouve sur les tenues de "Politischen Leiter" du type "Diensthemd" (chemise de service), "Dienstrock" (vareuse 4 poches) ou encore le "Mantel" (manteau d'hiver). Le bouton porte au le sigle "A" du fabriquant "Assmann" et la mention "Extra Feïn".


Cousu sur le côté gauche du calot, l'aigle définitif du NSDAP adopté en 1936 est réalisé en cannetille argentée, sur fond brun. C'est le modèle spécifique des "Politischen Leiter", celui pour calot SA est identique mais se trouve sur un fond de couleur qui indique le "SA-Gruppe".


A l'intérieur du calot, est placée l'étiquette RZM, celle du fabriquant et un tampon de réception d'une des quatre "Ordensburgen".


On trouve également un tampon de taille "59".


L'étiquette RZM est un modèle précoce (blanche avec écriture brune) typique des fabrications 1934-1936 portant la dénomination "Dienstmütze" soit coiffe de service. On trouve à côté de celle-ci (chose courante à l'époque) la contre étiquette du fabriquant "Assmann" avec son adresse complète.




Enfin dans le rabat en face de l'étiquette RZM., se trouve un tampon à l'encre noir, confirmant que ce calot fut bien attribué à un "Ordensburgen". Il porte la mention "Eigentum Ordensburgen Vogelsang" soit propriété du château de l'ordre de Vogelsang.

Vogelsang est localisé sur une pente donnant sur la rivière "Urft" dans la région de l'ouest de l'Allemagne appelé "Eifel". Créé par "Clemens Kotz", l'immense complexe comprenait le "Adlerhof" (tribunal de l'aigle), une église comme structure principale appelée "Gemeinschaftshaus" (maison de la communauté), "Wirtschauftgegebäude" (bâtiment économie), "Haus des Wissens" (maison des savoirs), le "Kameradschaftshäusen" (caserne), la cantine est un bâtiment massif appelé "Kraft durch Freude" (La force par la joie). Un hôtel avec 2000 lits avaient été prévus mais ne furent jamais construits en raison de la diminution des effectifs dû à la guerre. Cet établissement était réputé pour sa sélection sportive très dure et son énorme gymnase le "Hall Burgsschenke", comprenant une piscine et divers terrains de sports.

Entre 1940 et 1944, ce centre est transformé en "Adolf Hitler Schule" où les membres de la HJ entre 15-17 ont eu la même base d'études que les jeunes "Junkers" d'avant guerre ainsi qu'une formation approfondie en tactiques militaires.
Durant l'hiver 1944, un bombardement allié détruit l'aile Est et une partie de l'aile Sud. En février 1945, le site a été occupé par les États-Unis (47e division d'infanterie) suivi par l'armée britannique six mois plus tard et enfin par l'armée belge. Rénové par les autorités militaires belges, la structure est devenue un centre de formation pour les forces de l'OTAN jusqu'à sa fermeture en 2006.

vendredi 4 novembre 2022

"Tuchmütze für Ortsgruppenleitung" (1939-1945) Photos Collection Privée

 "Tuchmütze für Ortsgruppenleitung" (1939-1945) :

Les "Politischen Leiter" sont les représentants directs du NSDAP auprès de la population. En effet, ils sont chargés de veiller au respect des lois et des décrets imposés aux civils et aux différentes formations paramilitaires. Ils n'obéissent qu'au NSDAP et sont un organisme à part entière, chaque membre des "Politischen Leiter" prêtent serment d'obéissance et de fidélité au partie et à "Adolf Hitler". Ils sont chargés de mettre en place les manifestations paramilitaires et parades lors des "Tag der NSDAP" . Ils possèdent également une fonction ministérielle et de trésorerie .En 1940, ils sont chargés de mettre en place le système NS dans les régions et pays annexés comme l'Alsace-Moselle, la Croatie, la Tchécoslovaquie, la Hollande, etc....

A partir de 1944, les "Politischen Leiter" se chargeront des "Aufgebot" littéralement "levée en masse" ce qui correspond à l'incorporation des jeunes provenant de la "HitlerJugend" et de l'ensemble des civils (hommes encore valides) âgés de 16 à 60 ans dans le "Volkssturm" pour la défense du "Vaterland" contre l'envahisseur Soviétique.

Bon nombre de surnoms leur sont fournis par la population, comme celui de "faisant dorés" ayant une fonction de "bronze" autrement dit qu'ils ne servent pas à grand chose.

Cet organisme se divise en quatre grandes branches:

-La plus basses étant celle des "Ortsgruppenleitung" (liserer bleu) parmi laquelle on retrouve les "Blockleiter" et autres "Zellenleiter" (équivalent de chef de quartier) et "Burgmeister" (maire).

-L'équivalent des préfets se retrouve dans la branche des "Kreisleitung" (liserer blanc).

-Au dessus se trouve la branche des "Gauleitung" (liserer rouge) responsable de la région.

-Enfin en haut de l'organigramme, se trouve la branche de "Reichsleitung" (liserer jaune) ne comptant qu'un nombre limité de membre, ces derniers n'obéissant qu'aux ordres directs d'Adolf Hitler. 

L'uniforme de cet organisme est commun, seul la couleur de la coiffe (ou du liserer aux pattes de col) identifie la branche du porteur. Chaque partie de cette organisation possède un système de grade spécifique mais ayant un tronc commun, en plus du grade, l'homme peut être attitré d'une fonction au sein du NSDAP qui se reconnaît grâce du motif sur son brassard.

Il existe plusieurs variantes de coiffes entre 1936 et 1939. La coiffe présentée est du modèle de la dernière régularisation de 1939 avec attributs dorés et aigle définitif de 1936. Le port de cette coiffe peut être accompagné de la "Diensthemd" ou de la "Dienstrock" comme l'attestent les photos d'époque.





Détails des insignes frontaux de la coiffe. Il s'agit d'une fabrication de la régularisation de 1939, caractérisée par ses insignes définitifs, réalisée en tricotine avec visière de couleur beige. On trouve comme emblème l'aigle du NSDAP du second type (1936) de couleur or tenant dans ses serres la croix gammée du Reich. En dessous, se trouve un bandeau de couleur marron en velours avec au centre une couronne de feuilles de chêne de couleur doré, avec au centre la cocarde aux couleurs de l'Allemagne. La jugulaire est en cordon tressé de couleur or spécifique des "Politischen Leiter".


L'intérieur de ce type de coiffe reste toujours d'une grande qualité. Même sur les fabrications de guerre avec matériaux "Ersatz" (carton à la place du cuir pour le bandeau) la qualité reste extrêmement soignée.

Sous le mica en celluloïd, se trouve un marquage apposé par le fabricant.

La mention "Deutsche Wertarbeit" est un gage de qualité de la part du fabricant. Il se retrouve dans d'autres coiffes comme celle des "Feuerwehr", de la "Heer" etc... Ce dernier peut varier d'un fabricant à un autre par ajout des initiales, blason de la ville, logo du fabricant, etc...


Se trouve à un emplacement assez inhabituel (sous le mica au centre de la coiffe), l'étiquette RZM du second type brune à écriture blanche type 1936-1945. Elle porte la mention "Tuchmütze" et le numéro "7342" correspond au fabricant (que je n'ai pas encore réussi à identifier).

vendredi 28 octobre 2022

"Oberstabsarzt des Transporkorps Speer Sikorski Helmut" (1914-1945) Photos Collection Privée

 "Oberstabsarzt des Transporkorps Speer Sikorski Helmut" (1914-1945):

Voici la présentation d'un ensemble de documents "Wehrpass & Soldbuch" d'un officier médecin de la "Luftwaffe" affecté à l'état major du "Transportkorps Speer".


Couverture (Avers et Revers) :
Le "Soldbuch" est comme à l'accoutumé un modèle de la "Luftwaffe". Ce dernier n'a subi aucune modification par ajout de feuilles pour transformer le SB en "PersonalAusweis" comme on peut le voir sur certains papiers.



Page 1 :
A gauche on retrouve la photo du propriétaire en uniforme. La photo étant validée par sa signature et par les cachets avec "Feldpost 30856" indiquant "(28.2.1941-29.7.1941) Stab Transport-Standarte Speer der Luftwaffe,(12.3.1943-7.9.1943) Stab Transport-Brigade Speer der Luftwaffe, (23.4.1944-24.11.1944) 4.8.1944 Stab NSKK-Transport-Brigade Speer der Luftwaffe".

Page 1, on retrouve les informations habituelles du propriétaire à savoir : Son grade de "Oberstabsarzt" c'est à dire l'équivalent d'un commandant médecin affecté à l'état-major, son nom "Helmut Sikorski", son numéro de plaque d'identité et son groupe sanguin. On note la mention "Zweitschrift" indiquant que son "Soldbuch" est un duplicata.

Une autre mention manuscrite indique "Zweitschrift bestätigt, 25.III.45, xxxx, Stabsarzt" c'est à dire une validation administrative du livret. Il est à noter que malgré la réalisation de ce duplicata tardif, l'ensemble du second SB a repris toutes les informations du premier. Les textes ayant été écrits par la même personne chargée de retranscrire le premier "Soldbuch".


Photo du propriétaire :
Une vue rapprochée de la photo du propriétaire, nous permet d'apprécier certains détails uniformologiques. Il porte une "Rock" de la "Luftwaffe", on distingue notamment la mouette entourée de feuilles de chêne et l'épaulette spécifique à son grade de "Oberstab".

A noter un détail troublant, l'absence de l'aigle de la "Luftwaffe" au-dessus de la poche gauche. Cette bizarrerie peut s'expliquer par une coquetterie d'officier, déjà rencontrée sur d'autres photos d'époque.


Page 2 :
Elle comporte les informations physiques et autres sur le propriétaire.
Il est né le "16.04.1914" (alors âgé de 31 ans en 1945), à Tarnowitz en Pologne et médecin de profession.
Bien que ce "Soldbuch" soit un duplicata réalisé en 1945, il reprend l'ouverture du premier SB (probablement trop endommagé) à la date de 1941.
On trouve aussi un tampon spécifique affectant l'homme aux formations sanitaires et de nouveau le "Feldpost L 30856".


Pages 4&5 :
La page 4 contient les unités dans lesquelles il fut affecté.
On y trouve trois feldpost différents:
-"13.06.41" au "01.09.41", "Feldpost L 05745" indiquant "(1.2.1941-11.7.1941) Ersatz-Abteilung Transport-Standarte Speer der Luftwaffe".
-"01.09.41" au "25.09.41" , "Feldpost L 30856" donnant "(28.2.1941-29.7.1941) Stab Transport-Standarte Speer der Luftwaffe".
-"25.09.41" au "15.03.42", "Feldpost L 44368" renvoyant à "(30.7.1941-28.2.1942) Stab NSKK-Transport-Abteilung 500" stationné en Finlande / Norvège.
-"15.03.42" au "03.02.45" de nouveau le "Feldpost L 30856".
-"03.02.45" affecté au "Luftwaffe Lazarett Uelzen" en Allemagne (sud de Hambourg).

La page 5, indique les personnes à prévenir en cas de décès à savoir sa femme et son père.


Pages 8&9 :
Les différents hôpitaux dans lesquels ces états de santé ont été contrôlés et soignés.
Le premier étant le "Feldlazarett (mot.) 67" du "25.11-07.12.1941", je ne possède malheureusement pas d'informations sur le stationnement de cet hôpital.
Puis le "Reserve Lazarett Kaulsdorf" le "25.02.1943" stationné à Berlin, suivi du "Reserve Lazarett 101" à Spremberg.
Pour finir, il se retrouve le "18.03.1945" au "Luftwaffe Lazarett Uelzen" (Sud de Hambourg), il a été envoyé au service des maladies cardiovasculaires pour insuffisance coronarienne.


Page 10 :
Où l'on retrouve un tampon et signature d'un officier du "Transportkorps Speer" ayant contrôlé son "Soldbuch" le "1 Sept.1944".


Page 12 :
L'équipement perçu, on y trouve la mention "Selbsteinkleider" qui indique que étant donné son statut d'officier, l'uniforme et l'équipement sont à sa charge.


Pages 14&15 :
Le premier concernant une "Einmalige Einkleidungsgehilfe" soit perception exceptionnelle de sous pour l'habillement de "250 Rm" et le second l'obtention d'un "Ausweis" sanitaire avec son numéro. Le tout validé par tampon avec "Feldpost L 30856".
La page 15 elle, indique les différents vaccins reçus.


Page 19 :
Les perceptions de soldes. A noter le changement d'écriture avec entrée d'argents le "01.10.1945".


Page 20 :
Encore d'autres annotations pour la perception de soldes en 1944 ainsi que les quantités de savon perçues.
La page 21, indique les décorations obtenues.
Le "30.01.1940" il reçoit la "K.V.K 2Kl mit Schw" et le "18.12.1942" la "Medaille Winterschlacht im Osten 1941/1942".
A savoir que lorsqu'il fut décoré de la médaille de la "viande gelée" en 1942, il était affecté au "Stab NSKK-Transport-Abteilung 500" stationné en Finlande. Preuve que cette décoration n'est pas spécifique à l'hiver Russe.

En dessous des décorations, on retrouve la même écriture (que la page 19) pour la perception de solde dans l'après 8 Mai 1945. Dates durant lesquelles il a encore servi dans le "Luftwaffe Lazarett Uelzen" malgré la fin de la guerre.


Page 22&23 :
Elles contiennent deux textes concernant notre homme et la page 23 une permission accordée en 1942.


Une vue rapprochée des textes qui nous permet d'en apprendre un peu plus sur notre homme.

Le premier indique la participation aux combats dans le Nord de la Finlande au côté d'une unité de "Gebirgskorps" de Septembre 1941 à Mars 1942. Durant cette période il servait dans le "Stab NSKK-Transport-Abteilung 500", unité qui avait pour but d'acheminer équipements, armements et hommes au front et qui subira quelques escarmouches de partisans et autres.
C'est pour cette raison qu'il obtiendra la "Medaille Winterschlacht im Osten 1941/1942".

Le second, fait référence à un texte de l'OKH (St.H.M Ziff. 1214 de l'OKH du 4.12.41), cette annotation est inscrite pour performance exceptionnelle lors des opérations à l'Est, en tant que "Truppenarzt" et expliquerait l'obtention de la "Kriegsverdienstkreuz II Klasse".


Wehrpass :
Avec le soldbuch se trouvait le "Wehrpass" du docteur Sikorski. Ce dernier devant rester au dépôt de l'unité et stocker en archive lorsque l'homme était tué.
Il reprend exactement les mêmes informations essentielles que dans le livre de solde (nom, prénom, date et lieux de naissance, profession, etc...).
Comme l'homme a servi pour une unité paramilitaire de la "NSKK" puis dans le "Transportkorps Speer", aucune annotation fut écrite dans le Wehrpass.
Rares sont les Wehrpass appartenant à des unités secondaires (Todt, NSKK, Polizei, etc...) correctement annotés.




Complément :
Un petit papier réalisé par le "Oberstabsarzt Dr Sikorksi" servant pour une unité sanitaire du "Transportkorps Speer", secteur "Berlin-Friedenau" daté de Janvier 1945.
Ce mot indique que "Assitenzarzt Dr Lothar Sickel", initialement du "Sanitäts Ersatz Abteilung der Luftwaffe 3 de Saalow." est détaché du "Sanitäts Abteilung" du "Transportkorps Speer" à Berlin, avec effet au 5 Janvier 1945 et doit y aller et y être affecté.
Ce document est une preuve que le Dr Sikorski se trouvait dans la périphérie de Berlin lors des derniers mois du Reich, où il a continué d'exercer ses fonctions comme médecin.